lundi 30 décembre 2013

Fabrice LUCHINI & Louis-Ferdinand CÉLINE (1988 - 2018)

 Lecture de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand CELINE par Fabrice LUCHINI (1988) :



Extrait du documentaire "Un jour, un destin" consacré à Fabrice LUCHINI diffusé en septembre 2018 sur France 2 :



Entretien avec Fabrice LUCHINI pour l'émission "Entrée libre" diffusée sur France 5 le 4 février 2014 :

 

Dans le journal de 13h de France 2 du 15 mai 2001, Gérard Holtz reçut Fabrice Luchini pour parler de la vente aux enchères du manuscrit de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline devant avoir lieu le jour même. Fabrice Luchini avait prévu se rendre à cette vente pour tenter d’acquérir ce manuscrit. Le présentateur l’interrogea à ce sujet et sur sa passion pour l’écrivain. 
 

 

Fabrice LUCHINI était l'invité de l'émission "C à vous" diffusé sur France 5 le 25 novembre 2013 à l'occasion de ces nouvelles lectures de "Voyage au bout de la nuit" au théâtre Antoine en 2014 :




Entretien avec Fabrice LUCHINI pour "Le Figaro Magazine" (27 décembre 2013) à l'occasion de la reprise sur scène en janvier 2014 de ses lectures de "Voyage au bout de la nuit" :



A l’occasion du cinquantenaire de la mort de Louis-Ferdinand Céline, émission "La Grande Librairie" entièrement consacrée à Louis-Ferdinand Céline. François Busnel reçoit sur son plateau Frédéric Vitoux, Philippe Sollers, François Gibault et Fabrice Luchini.



Fabrice LUCHINI : "Le livre qui a changé ma vie" (2016) :



Extrait des correspondances Céline -- Gaston Gallimard -- Jean Paulhan -- Roger Nimier. Fabrice Luchini interprète Céline, Denis Podalydès Gaston Gallimard et Jean Paulhan :

 
Entretien avec Fabrice LUCHINI extrait du CD "Luchini lit Céline" (Voyage, Mort à crédit et des lettres à la NRF) édité en 2021 dans la collection "Ecoutez lire" de Gallimard.
 

Le Bulletin célinien n°359 - janvier 2014

Vient de paraître : Le Bulletin célinien n°359. Au sommaire : 

- Marc Laudelout : Proust et Céline
- Éric Mazet : Un entretien retrouvé (1956)
- Christian Senn : Théâtre. « Voyages au bout de la nuit »
- David Alliot : Éloge des chasseurs de feu (La vente Villepin)
- M. L. : Lucien Rebatet a enfin sa société d’études
- Henri Thyssens : Un roman sur l’assassinat de Denoël
- Éric Mazet : Entre Céline et Mahé au « Balajo » avec Jo France et Jo Privat
- M. L. : Photos d’écrivains (Louis Monier) 

Le Bulletin célinien, Bureau Saint-Lambert, B. P. 77 BE 1200 Bruxelles.
Courriel : celinebc@skynet.be. Abonnement annuel (11 numéros) : 55 €.

Théâtre : Voyage au bout de la nuit avec Jean-François BALMER en tournée en 2014

Salué par la critique en 2012, Jean-François Balmer reprendra sur scène en 2014 Voyage au bout de la nuit. Une adaptation de François Massadau mise en scène par Françoise Petit précédemment présentée au public parisien au Théâtre de l'Oeuvre. (Présentation et revue presse ici). De nombreuses dates sont déjà prévues partout en France et en Suisse pour 2014 :

JANVIER 
- Le 11 janvier 2014 au Théâtre des Feuillants de Dijon à 20h. http://abcdijon.org.
- Les 14 et 15 janvier 2014 au Théâtre L'Odyssée de Périgueux à 20h30. www.odyssee-perigueux.fr.
- Le 17 janvier 2014 à 20h30 au théâtre Ducourneau d'Agen. www.agen.fr.
- Les 19 et 20 janvier 2014 au Théâtre Odyssud de Blagnac. www.odyssud.com.
- Les 23 et 24 janvier 2014 au Théâtre d'Angoulême. www.theatre-angouleme.org.
- Le 28 janvier 2014 à 20h30 au Théâtre Salmanazar d'Eperney. www.theatrelesalmanazar.fr.
- Les 30 et 31 janvier 2014 au Théâtre Montansier de Versailles à 20h30. www.theatremontansier.com.

FEVRIER
- Le 2 février 2014 au Centre culturel Robert Desnos de Ris-Orangis (91) à 15h. www.agglo-evry.fr.
- Le 4 février 2014 au Théâtre de Béziers à 20h. www.ville-beziers.fr.
- Les 6 et 7 février 2014 au Théâtre de Narbonne à 19h30. www.letheatre-narbonne.com. 
- Le 12 février 2014 au Théâtre Saint-Louis de Cholet à 20h30. www.cholet.fr.
- Le vendredi 14 février 2014 à 20h30 au Théâtre de Saint-Malo. www.theatresaintmalo.com.
- Mardi 18 février 2014 à 20h30 au Théâtre du Palais des Congrès de Saint-Raphaël. www.aggloscenes.com.
- Jeudi 20 février 2014 au Théâtre municipal de Grenoble à 20h30. www.theatre-grenoble.fr.
- Le 25 février 2014 à 20h au Théâtre Charles Dullin du Grand Quevilly (76). www.dullin-voltaire.com.

MARS 
- Les 3, 4 et 5 mars 2014 au Théâtre Tête d'Or à Lyon. www.theatretetedor.com.
- Le mardi 11 mars 2014 à 20h30 au Casino Théâtre (Av du Technicum, 1, 2400 Le Locle, Suisse). www.grange-casino.ch.
- Le jeudi 13 mars 2014 à 20h00 au Théâtre Equilibre (Place Jean-Tinguely 1, Fribourg, Suisse). www.equilibre-nuithonie.ch
- Le 18 mars 2014 au Théâtre de l'Octogone de Pully (Suisse). www.theatre-octogone.ch.
- Jeudi 20 mars 2014 au Théâtre Forum de Meyrin (Suisse) à 20h30. www.forum-meyrin.ch.
- Le 25 mars 2014 à La Grande Scène du Chesnay à 20h30. www.lechesnay.fr.
- Le 27 mars 2014 à 20h45 au théâtre Alexandre Dumas de Saint-Germain-en-Laye.  www.tad-saintgermainenlaye.fr.

AVRIL 
- Du 8 au 12 avril 2014 au Théâtre du Gymnase de Marseille. www.lestheatres.net.
- Le 15 avril 2014 à 21h au Théâtre Princesse Grâce de Monaco. www.tpgmonaco.mc.
- Le 22 avril 2014 à 20h30 au théâtre Archipel de Granville. www.archipel-granville.com.
- Le 24 avril 2014 à 20h30 au théâtre de Lisieux. www.theatre-lisieuxpaysdauge.com.
- Le 29 avril 2014  au  Théâtre Croisette de Cannes à 20h30. www.cannes.com.

MAI   
- Le samedi 24 mai 2014 à 20h30 à Angers. www.lequai-angers.eu.
- Les 26 & 27 mai 2014 à 20h30 au théâtre Le Cratère d'Alès. www.lecratere.fr.
- Le samedi 31 mai 2014 à 20h à Tomblaine. 



Sur le sujet

vendredi 20 décembre 2013

Le Petit Célinien - Lettre d'actualité n°48

Pour recevoir gratuitement par courriel à chaque parution notre lettre d'actualité, laissez-nous votre mail à l'adresse habituelle : lepetitcelinien@gmail.com.

Le Petit Célinien - Lettre d'actualité n°48.
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« CÉLINE vous parle » (1958)

Enregistrement de 1958 réalisé par Paul Chambrillon :

jeudi 19 décembre 2013

Vient de paraître : Et Céline créa Céline de Pierre de BONNEVILLE

Comment Céline devint Céline ? Ou comment Destouches inventa Céline ? C'est à la recherche de réponses à ces questions que Pierre de Bonneville est parti dans cet essai Et Céline créa Céline qui paraît aux éditions Improbable. Par une sélection des lectures de Céline, il tente de comprendre d'où vient l'écrivain Céline, mais aussi ce qui peut le différencier des autres, le rendre à part.

Nous partons ainsi, à travers sept illustres personnages, à la découverte du créateur et de la construction de sa « mythologie personnelle ». Semmelweis ouvre la marche. Médecin hongrois, il sera le thème de la thèse de médecine de Céline en 1924 et le déclic de sa vocation d'écrivain. Pourra paraître en 1932 Voyage au bout de la nuit, créant le choc littéraire que l'on connait, et la naissance d'un style unique, qui viendra bousculer la langue académique, classique, avec l'intrusion de l'émotion du parlé dans l'écrit. Entre en scène alors Henri Barbusse envers lequel Céline avouera devoir beaucoup notamment pour Le Feu et ses fameux dialogues de Poilus. 

Viennent ensuite quelques figures moins souvent évoquées lorsque l'on parle des influences de Céline. Freud et la naissance de la psychanalyse qui l'intéressera beaucoup et il reconnaîtra d'ailleurs dans une lettre à Evelyne Pollet datée de 1933 que les « travaux de Freud sont réellement très important » notamment pour la construction psychologique de ses personnages ou dans le quatuor « vie/jour - nuit/mort » qui traversera toute l'oeuvre célinienne. Pierre de Bonneville continue cette promenade littéraire en compagnie de Blaise Cendrars pour nous rappeler les analogies des deux biographies, ce qui séparent les deux écrivains et ce qui aurait pu inspirer Céline dans une comparaison des romans Moravagine et Voyage au bout de la nuit.
L'ouvrage se termine avec les évocations de Don Quichotte et la quête du « grand questionnement », Dostoïevski et enfin Shakespeare, écrivain essentiel pour Céline, qui lui inspirera, pour son travail de création, l'application du « Plan Shakespeare » (ou « songe interne », « rêve éveillé ») pour expliquer son effort de styliste, sa volonté de transposition du réel. 
Une lecture qui viendra parfaitement compléter celle de Villon & Céline, du même auteur, paru cette année chez Dualpha.
M.G.
Le Petit Célinien, 19 décembre 2013.




Pierre de BONNEVILLE, Et Céline créa Céline, Ed. Improbable, 2013.
Préface d'Eric Mazet. Tirage limité numéroté. 120 pages, 25 €.

Edition Improbable
15, rue Henri-Heine
75016 Paris
contact@editionimprobable.com

mercredi 18 décembre 2013

Louis-Ferdinand CÉLINE : correspondance avec GALLIMARD (2012)

Les éditions Gallimard viennent de faire paraître un CD regroupant une sélection de 80 lettres extraites des correspondances de Gaston Gallimard, Jean Paulhan et Roger Nimier, l'ensemble lu par Eric Caravaca, Guillaume Gallienne, Fabrice Luchini, Daniel Mesguich, Thibault de Montalembert et Denis Podalydès (Durée 2h40). Les 20 dernières pistes du disque sont consacrées à la correspondance Céline – Gaston Gallimard – Jean Paulhan – Roger Nimier. Fabrice Luchini interprète Céline, Denis Podalydès Gaston Gallimard et Jean Paulhan :





Correspondances avec Gaston Gallimard, [1CD], Gallimard, 2012.
Disponible sur Amazon.fr.

Gaston Gallimard (1881-1975), fondateur des Éditions de la Nouvelle Revue française avec André Gide et Jean Schlumberger, confia un jour à Jean Cau qu'il n'écrirait jamais ses mémoires d'éditeur, craignant de ruiner sa maison en disant tout ce qu'il y avait vu et tout ce qu'il savait des mœurs et pratiques de la vie littéraire. Il ne les écrivit pas et, pour finir, se confia peu. Louable pudeur. Mais les grandes correspondances éditoriales publiées depuis lors sont là qui comblent ce manque. Gaston Gallimard et son conseiller Jean Paulhan y déploient des trésors d'adresse pour répondre aux jalousies, susceptibilités, reproches ou insultes des auteurs phares de la maison : Gide, Claudel, Proust, ou Céline... et les retenir tous auprès de lui malgré des divergences de vues souvent radicales. Des échanges riches d'enseignements sur la vie littéraire et éditoriale du XXe siècle.

mardi 17 décembre 2013

Du pamphlet en bibliothèque...

Dans son Mémoire d'étude pour le diplôme de conservateur des bibliothèques, Une approche du livre litigieux en bibliothèque : le cas des pamphlets de Louis-Ferdinand Céline (2013), Amaury Catel s'interroge sur la place des trois pamphlets de Céline dans les bibliothèques publiques françaises. Après avoir mené l'enquête auprès des différents acteurs de la profession, il peut restituer dans une première partie une cartographie de la présence des écrits polémiques dans les bibliothèques, selon le nombre d'exemplaires et en fonction du type d'établissements. On se rend compte alors que ces textes (les trois pamphlets Bagatelles pour un massacre, L'École des cadavres et Les Beaux draps) sont d'abord très peu présents aux catalogues et mal répartis sur le territoire, ensuite très peu demandés ou empruntés, que ce soit par les chercheurs (premier public intéressé), par les étudiants (qui ne les demandent quasiment pas), ou par le grand public.

Dans un second temps, l'auteur analyse les comportements et les réflexions des professionnels sur ces textes dits « litigieux ». Que faire face à ce genre de livres ? Doit-on les rendre disponible à tous dans un établissement public ? Comment les présenter à un public multiforme ? Le Code de déontologie de la profession est pourtant très clair sur le sujet : aucune censure, respect d'un strict légalisme, aucune opinion personnelle des fonctionnaires dans l'exercice du métier. Et pourtant, les pratiques que recense l'auteur entrent parfois en contradiction avec ces règles. Face à ce flou, un encadrement juridique résoudrait-il le problème du comportement à adopter face aux « livres litigieux », faciliterait-il la profession de bibliothécaire ? Pas si sûr selon l'auteur, pour qui la liberté du bibliothécaire vient parfaitement répondre à la vocation première de tout établissement : la diffusion du texte. Et s'il existe des textes pour lesquels cet « Encyclopédisme » est nécessaire, c'est bien pour les pamphlets céliniens dont la mise à disposition aux chercheurs vient contrer les « effets pervers induits par la non-réédition des textes » depuis plus de cinquante ans.

Reste alors à étudier les modalités de communication au public, que l'auteur expose dans une dernière partie et dévoile les différentes armes du bibliothécaire pour, s'il le souhaite, mettre en contexte, mettre à distance ces ouvrages : rédaction de notices, classement particulier, insertion au sein d'un « tissu documentaire », politique d'acquisition, actions culturelles.
A la lecture de ce Mémoire, on le voit, la responsabilité du bibliothécaire est grande et son espace de liberté bien maigre face aux exigences croisées du public, de la loi, de sa tutelle et de sa propre éthique personnelle.

M. G.
Le Petit Célinien, 17 décembre 2013.

Disponible en téléchargement gratuit sur www.enssib.fr.

 Sur le sujet :

samedi 14 décembre 2013

Lucette DESTOUCHES : comment fut écrit Rigodon - Entretien avec Philippe DJIAN (1969)

Lucette et Céline devant leur pavillon de Meudon
Meudon. Un pavillon tout brûlé et un jardin assez triste. Des chiens aboient, je pense, derrière la maison ; on ne les voit pas… On me fait entrer dans un petit garage emménagé à la hâte. Ça sent la résine et le bois neuf et aussi je ne sais quoi d’assez délicat. C’est ici qu’habite Lucette Almanzor, « professeur de danse classique et de caractère ». La femme de Céline. J’étais venu chercher quelques renseignements sur Rigodon, le dernier livre à paraître de Céline, celui que ses lecteurs attendent depuis bientôt sept ans…

Qu’est-ce que Rigodon ?
Rigodon, c’est la suite de Nord, puisque en somme cela s’est terminé avec la guerre. C’est vingt et un jours de sauvette à travers l’Allemagne en flamme. Nous nous sauvions comme des rats…

« Nous », c’est-à-dire vous, Céline et Le Vigan ?
Non, dans Rigodon, Le Vigan apparaît très peu ; il nous a quitté au bout de dix jours en nous laissant Bébert (le chat). Nous l’avions retrouvé à Baden-Baden, à moitié nu… il ne savait pas où aller, nous l’avons pris avec nous. Nous sommes allés à Berlin afin d’obtenir une permission de sortie. Elle nous fut refusée. Puis on nous a envoyé à Zornhof dans un camp d’objecteurs de conscience. Il nous était interdit d’en bouger, mais lorsque tout fut bombardé, nous sommes partis retrouver le gouvernement français à Sigmaringen pour soigner blessés et malades (cf. Nord et D’un château l’autre). Enfin, au bout d’un an, « tout a éclaté », alors nous essayé de venir nous réfugier au Danemark. Il nous a fallu retraverser l’Allemagne jusqu’à la frontière… C’est ça Rigodon.

Puisque Céline est mort quelques heures après avoir terminé ce roman, quelle est la dernière image qu’il nous lègue ?
Rigodon se termine par une sorte de délire visionnaire ; la France est envahie par les Chinois… 

Comment se fait-il que Rigodon ait attendu sept ans avant de paraître aux éditions Gallimard ? 
Céline n’avait pas eu le temps de recopier son manuscrit ; des mots plusieurs fois raturés et une écriture devenue souvent difficile du fait de son bras malade nous ont heurtés au délicat problème de la retranscription. Cette tâche s’est déroulée en deux temps ; j’ai tout d’abord remis le manuscrit à un avocat, Maître Damien, qui s’est livré à un pénible travail de défrichement auquel il consacrait ses moindres loisirs ; mais un énorme et délicat travail restait à accomplir. C’est avec Maître Gibault que commença la seconde phase de cette besogne ; en effet, il y avait encore le problème de la ponctuation et de certains mots qui demeuraient incompréhensibles. Ce fut surtout une question de patience et de probité ; nous n’avons rien omis, ajouté ou changé. Mais Céline m’avait lu une grande partie de son livre ; ainsi, nous avons retrouvé certains mots, par le rythme… nous entendions si cela sonnait juste…

Lorsque vous avez sauvé Rigodon du pillage auquel fut livré votre appartement, les pages du manuscrit étaient-elles classées ?
Oui, d’ailleurs Céline les avait numérotées. Pourtant, nous avons trouvé des pages en double, mais nous n’avons pas rencontré de sérieuses difficultés de ce côté-là : le choix était déjà fait.

Céline avait-il une méthode de composition ?
Non, il écrivait avec son cœur, ses impulsions, et sa formidable envie de dire quelque chose ; il était musicien dans sa chair et composait comme tel ; il plaquait ses phrases sur une gamme pour chercher sa « petite musique ». Souvent, il restait des journées, des mois sur quelques lignes. D’ailleurs, avant cette version définitive de Rigodon, Céline en avait fait peut-être dix ou vingt qu’il avait jetées.

Et ces vols de manuscrits dont Céline a tant parlé ? Peut-on s’attendre à voir réapparaître des romans entiers ?
Oui. On lui a volé au moins quatre ou cinq manuscrits ébauchés, enfin des œuvres qui en étaient peut-être au quatrième ou au cinquième remaniement… la fin de Casse-pipe, certainement ; ce roman devait être entièrement terminé je pense. Mais un grand nombre de ces documents réapparaîtront à ma mort. Personnellement, il me reste une assez grande quantité de lettres de Céline ; peut-être les ferai-je publier, mais pas dans l’immédiat. D’ailleurs, la vie pour moi, maintenant, n’a plus beaucoup d’intérêt… Ce que je voulais, c’était finir Rigodon ; c’est dans cette volonté que j’ai puisé les forces nécessaires à l’aboutissement de ce travail.

Revenons un peu en arrière. Rigodon raconte votre fuite à travers l’Allemagne jusqu’à la frontière du Danemark. Quelle en fut la suite ?
Céline fut incarcéré à Copenhague, il est resté deux ans dans le quartier des condamnés à mort ; le Ministre de la Justice le relâcha après avoir lu Les beaux draps, n’y trouvant pas les raisons nécessaires pour retenir un homme en prison. Ensuite, nous avons passé cinq ans, sous caution de notre avocat, en pleine forêt, à Klarskovgard, près de Korsör, dans la neige… une misère totale… sans eau, sans électricité, sur un sol de terre battue… un paysage triste et sauvage, seuls tous les deux. Là, il a terminé Féerie qu’il avait commencé en prison. Durant ces cinq années, il se comportait comme un animal, se refermant sur lui-même ; et puis il écrivait, quand il en avait la force. Il était très malade ; il a eu la pellagre, perdu près de trente kilos… mais c’est surtout moralement qu’il fut le plus atteint… Vous savez, Céline agrandissait tout, mais bien des fois, la réalité fut pire qu’il ne l’a dit… il avait deux paires de gants, des houppelandes à l’infini... et ça a duré cinq ans.

Sartre fait un hommage à Céline dans la dédicace de La Nausée. Que savez-vous de ce qui a ensuite séparé les deux hommes ? 
Oui, dans la dédicace Sartre cite une phrase de Céline qui figure dans L’Église : « C’était un garçon sans importance collective, tout juste un individu ». D’ailleurs, au début, Sartre admirait beaucoup Céline ; je n’ai jamais rien compris à un revirement si complet de sa part. Céline en fut très touché…

Et Marcel Aymé ?
Ah, Marcel a été admirable ; il a été d’une patience et d’un dévouement extraordinaires… D’ailleurs, dans une petite étude qu’il a faite sur Céline (cf. Les cahiers de l’Herne), Marcel dit toute la vérité. Il a parlé du vrai Céline et tout a été dit.

Mais Céline, cet homme qui s’est donné tant de visages, qui se plaisait même à entretenir autour de sa personne une fausse légende, qui était-il vraiment ?
Un homme d’une immense bonté. Tout ce qu’il a fait, il l’a fait pour le bien ; il aimait la France, son pays, il aimait les gens en général… Il était beaucoup plus tendre qu’on ne l’imagine, mais il ne le montrait pas et c’est cela la vraie tendresse… il en est mort, d’ailleurs…. Et si par moments, il était un peu dur avec les gens, c’était pour qu’ils se réforment, pas pour autre chose. Il n’aimait pas détruire, non plus, et s’il brisait quelque chose, c’était que cette chose lui semblait inutile. Il voulait créer… un artisan, sans aucune vanité. Il était prêt à admirer un autre si celui-ci avait travaillé autant que lui. Ce qu’il voulait, c’était du travail ; il pensait que l’on ne « creusait » jamais assez profond pour trouver ce que l’on cherche. « Ils restent à la surface » disait-il en parlant des autres. Une seule pensée, le travail… ce côté Moyen Age… c’était un voyeur… pas un exhibitionniste… il aimait regarder, examiner…

Comme un médecin, sans doute ?
Oui, d’ailleurs l’écrivain vient du médecin… cette façon de voir les choses… Il aurait donné sa vie pour un malade, sa vie ne comptait pas… la vie… ne pas supprimer la vie. Amoureux de la vie. Sa passion : la Jeunesse ; il adorait les enfants, les animaux, tout ce qui est jeune et neuf… C’est pour la Jeunesse qu’il écrivait, parce qu’il savait bien qu’il n’avait plus rien à attendre des hommes… qui ne l’avaient pas compris. Plus tard, peut-être…

Propos recueillis par Philippe DJIAN
Magazine Littéraire n°26, février 1969.


A lire :
> Philippe DJIAN : Céline « représente pour moi le styliste absolu »

vendredi 13 décembre 2013

Louis-Ferdinand CÉLINE : « Entretien avec Georges CONCHON » (1958)

Voici un extrait de l'entretien accordé par Céline à Georges Conchon pour « Les Archives du monde moderne » n°2, 1958, sous le titre « Le temps que nous vivons ». Le passage que nous vous proposons ici a été diffusé à la radio le 19 juin 1963 dans une émission présentée par Paul Chambrillon « Portrait de Louis-Ferdinand Céline, romancier expérimental ». Le texte complet de cet entretien a été reproduit dans les Cahiers Céline 2, puis complété par un historique de l'enregistrement et des passages inédits dans L'Année Céline 2011. L'enregistrement commence avec la réponse de Céline à la question suivante : « La vie d'une danseuse est nécessairement ascétique, mais l'écrivain ? Croyez-vous que l'ascétisme soit une qualité nécessaire à l'écrivain ? »



Louis-Ferdinand CÉLINE par GEN PAUL

Céline par Gen Paul (ébauche de 1962)
« [...] Moi, j’ai connu Ferdinand, il parlait pas l’argot. [...] Je me souviens quand il a écrit Guignol’s band, il voulait décrire les docks de Londres. Un jour, il descend. Il me poire: "Dis donc, je cherche un mot. Un mot qui n’est ni une odeur animale, ni une odeur humaine." Tu sais, quand tu vas dans les docks, ça renifle, ça a une odeur. Alors, je cherche, on cherche... Il me dit : "Je veux un mot mais qui monte en l’air !" Ça faisait partie de sa musique. Tu dis "café", c’est à ras de terre, poivre, c'est à ras de terre, thé, c'est à ras de terre, muscade, c'est à ras de terre. Alors, on cherche, on cherche... Puis, je me suis souvenu que... dans mes voyages en Espagne, la pâtisserie était aromatisée à la cannelle. Je lui dis: "Cannelle." Ah, il s'exclame: "C’est ça que je voulais ! Cannelle !!!" »
 
« Entretien avec Gen Paul », Propos recueillis par Alphonse Boudard et Michel Polac.
Émission Bibliothèque de poche : D'un Céline l'autre (1969).

jeudi 12 décembre 2013

Préface à une réédition de Voyage au bout de la nuit - 1949

Cette préface a été écrite pour la première réédition de Voyage au bout de la nuit réalisée après 1944 par C. Frémanger, sous la bannière des éditions Froissart domiciliées pour la circonstance à Bruxelles. L'achevé d'imprimer est de juin 1949. La préface a depuis été reproduite, sans indication de date ni d'origine, dans toutes les éditions de Voyage au bout de la nuit.

Ah ! on remet le Voyage en route.
Ça me fait un effet.
Il s'est passé beaucoup de choses depuis quatorze ans...
Si j'étais pas tellement contraint, obligé pour gagné ma vie, je vous le dis tout de suite, je supprimerais tout. Je laisserais pas passer plus une ligne.
Tout est mal pris. J'ai trop fait naître de malfaisances.
Regardez un peu le nombre des morts, des haines autour... ces perfidies... le genre de cloaque que ça donne... ces monstres...
Ah, il faut être aveugle et sourd !
Vous me direz : mais c'est pas le Voyage ! Vos crimes là que vous en crevez, c'est rien à faire ! c'est votre malédiction vous-même ! votre Bagatelles ! vos ignominies pataquès ! votre scélératesse imageuse, bouffonneuse ! La justice vous arquinque ? Zigoto !
Ah mille grâces ! mille grâces ! Je m'enfure ! furerie ! pantèle ! bomine ! Tartufes ! Salsifis ! Vous m'errerez pas ! C'est pour le Voyage qu'on me cherche ! Sous la hache, je l'hurle ! c'est le compte entre moi et "Eux" ! au tout profond... pas racontable... On est en pétard de Mystique ! Quelle histoire !
Si j'étais pas tellement contraint, obligé pour gagner ma vie, je vous le dis tout de suite, je supprimerais tout. J'ai fait un hommage aux chacals !... Je veux !... Aimable !... Le don d'avance... "Denier à Dieu" !... Je me suis débarrassé de la Chance... dès 36... aux bourrelles ! Procures ! Roblots !... Un, deux, trois livres admirables à m'égorger ! Et que je geigne ! J'ai fait le don ! J'ai été charitable, voilà !
Le monde des intentions m'amuse... m'amusait... il ne m'amuse plus.
Si j'étais pas tellement astreint, contraint, je supprimerais tout... surtout le Voyage... Le seul livre vraiment méchant de tous mes livres c'est le Voyage... Je me comprends... Le fonds sensible...
Tout va reprendre ! ce Sarabbath ! Vous entendrez siffler d'en haut, de loin, de lieux sans noms : des mots, des ordres...
Vous verrez un peu ces manèges !... Vous me direz...
Ah, n'allez pas croire que je joue ! Je ne joue plus... je suis même plus aimable.
Si j'étais là tout astreint, comme debout, le dos contre quelque chose... je supprimerais tout.

Louis-Ferdinand Céline, Préface à une réédition de Voyage au bout de la nuit, 1949, Pléiade p.1113.

mardi 10 décembre 2013

Louis-Ferdinand CÉLINE : Entretien avec Marc HANREZ (1959)

Entretien de CÉLINE avec Marc HANREZ enregistré à Meudon en 1959 : « Ces propos ont été enregistrés au domicile de Céline en mars 1959 (d'où le chant du perroquet et la sonnerie du téléphone, avec les intonations, les interruptions, etc...). Sauf au tout début, et encore ! je n'avais pas préparé notre entretien. Il s'est donc improvisé autour des questions qui me venaient à l'esprit. Mais Céline, à sa table de travail, bloqué par les fils de l'appareil et du micro, a très vite et très volontiers joué le jeu. Si cela se termine en queue de poisson, c'est parce que, ayant remarqué sa fatigue, j'avais préféré nous en tenir là. Il faut prendre cet entretien pour ce qu'il est, et ne pas y chercher des intentions journalistiques. » Marc HANREZ






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Louis-Ferdinand CÉLINE : Les grands entretiens
Louis-Ferdinand CÉLINE : Les documentaires

samedi 7 décembre 2013

Bernard LAVILLIERS : « J'adorerais reprendre les chansons de voyous et de marins de L.-F. Céline »

[...] Que peut apporter la chanson à la poésie?

J'ai déjà adapté Apollinaire, Aragon (Est-ce ainsi que les hommes vivent?),Tristan Tzara, Baudelaire (Les Promesses d'un visage)… Le chanteur a un rôle déterminant de passeur. Hugo le disait déjà. Il se doit de faire connaître les grands textes. Nous sommes les derniers passeurs. Les comédiens qui lisent de la poésie en font des tonnes, surjouent. Ils desservent les poèmes. Pour ma part, j'ai bien retenu la leçon de Léo Ferré, que j'ai côtoyé à partir de 1976, j'avais alors trente ans. Léo qui disait: « Le désespoir est une forme ­supérieure de la critique. Pour le ­moment, nous lŽappellerons “bonheur”.» Ce bonheur-là passe aussi par la poésie et la chanson. [...]

Quels sont vos projets ?
Je rêve de mettre en musique le fantasque Georges Fourest, les poèmes de sa Négresse blonde (il récite son pastiche du Cid, qui s'achève par « Qu'il est joli garçon, l'assassin de Papa ! »). J'en ai d'ailleurs lu quelques-uns à l'Olympia… J'adorerais reprendre les chansons de voyous et de marins de Louis-Ferdinand Céline, le Nœud coulant, par exemple…

Thierry CLERMONT, « Bernard Lavilliers chante Cendrars », Le Figaro, 4 décembre 2013.
Dernier album paru : Baron samedi. Disponible sur Amazon.fr.

vendredi 6 décembre 2013

mercredi 4 décembre 2013

Théâtre : Faire bouillir le chevreau dans le lait de sa mère le 10 décembre à St-Germain-en-Laye

Faire bouillir le chevreau dans le lait de sa mère, spectacle composé par Mikaël Hirsch et Emile Brami à partir de textes de Marcel Proust et Louis-Ferdinand Céline sera joué par Ivan Morane le 10 décembre 2013 au Théâtre Alexandre Dumas de Saint-Germain-en-Laye. Reprise du spectacle donné en 2012. Mise en scène et éclairages d’Ivan Morane, Décor et costumes Émilie Jouve. Avec : Silvia Lenzi (musicienne), Ivan Morane (comédien) et la voix de Marie-Christine Barrault. Durée : 1h. 


Le mardi 10 décembre 2013
à 20h45 

Théâtre Alexandre Dumas
Salle Jacques Tati
12 bis rue Danès-de-Montardat
78100 St-Germain-en-Laye


L’idée de départ est de rapprocher, confronter, opposer, les deux plus grands auteurs français du XXème Siècle ! Et ce à partir de leurs mamans et grands-mamans. L’angle du spectacle étant d’évoquer le judaïsme qui lie – qu’on le veuille ou non – Proust à Céline.Proust, juif par sa mère, et partiellement en conflit avec ses origines.Céline, antisémite maximaliste.Au tout début de la Recherche, le narrateur évoque les rapports complexes entre sa mère, sa grand-mère et la fameuse bonne, Françoise. Celle-ci étant décrite comme rigide, et obéissant à des règles connues d'elle seule, et Proust glisse là une allusion à la cacherout… Il écrit à propos de Françoise : « la déranger dans ses habitudes était comme "faire bouillir le chevreau dans le lait de sa mère". Cette allusion, placée dès le début de la Recherche, est en réalité, à notre avis, un commentaire de l'auteur sur ses rapports filiaux… En choisissant cette phrase de Proust comme titre du spectacle, non seulement la Compagnie se situe dans la continuité du précédent (sur Céline avec Denis Lavant) : « Faire danser les alligators sur la flûte de pan » (phrase de Céline), mais nous inscrivons surtout les rapports mère-fils dans une forme de cannibalisme saturnien fort intéressante (également renversable, car on peut se demander, dans le cas de ces deux auteurs, si ce ne sont pas les fils qui dévorent les mères ?... « Mort à Crédit » de Céline répond, à notre sens, à cette interrogation ! Concrètement, le spectacle est composé d’une alternance de textes de Céline et de Proust liés, reliés, soutenus par des interventions musicales pour violoncelle, viole de gambe, percussions, accordéon… Lorsqu’il s’agit de textes, lettres des mamans et/ou grands-mamans, les voix de deux comédiennes sont diffusées.Un rapprochement encore jamais osé entre ces deux « monstres » de la littérature française qui, nous l’espérons, provoquera le rire, engagera à la réflexion, éclairera leurs œuvres sous un angle novateur, et donnera tout simplement l’envie de les (re)lire !

mardi 3 décembre 2013

Louis-Ferdinand CÉLINE par Anne COLLET-TOTY (2012)



http://collet-toty.com/
Huile sur toile, 30x30cm, 2012.

Présence célinienne...

> Du jeu de mots en veux-tu en voilà, de la contrepèterie grivoise, on est dans le drolatique. Au ton audiardesque, Le Père Denoël est-il une ordure ? de Gordon Zola est un « thriller humoristique », qui nous plonge dans la France d'après-guerre, en pleine épuration, tontes gratuites des nouveaux vengeurs « descendus des maquis de Montmartre, tout estampillés résistants pure souche », CNÉ, etc... Bref, du grand nettoyage, ici dans le milieu de l'édition. Tout se passe autour de la mort de Robert Denoël, éditeur de Rebatet, Montandon, Céline et bien d'autres. Une mort qui reste encore aujourd'hui un grand mystère. Lucien Bonplaisir, avocat du monde des Lettres, fondateur de « SOS Femmes tondues » mène l'enquête sur cet imbroglio politico-financiaro-passionnel. Documenté, rythmé, un roman pour bien rire dans les tranchées de la Libération. (Gordon ZOLA, Le Père Denoël est-il une ordure ?, Éd. Le Léopard Démasqué, 2013. Disponible sur Amazon.fr)

> La librairie La Renaissance organisera le 21 décembre 2013 à partir de 15h son quatrième club de lecture. Il s'intéressera à Céline, sa biographie et son oeuvre. Librairie La Renaissance, 12 bis rue Edouard-Vaillant, 60100 Creil. http://larenaissance.voila.net. Tel./Fax. : 03.44.62.06.37.

> Fabrice Luchini remonte sur scène avec Voyage au bout de la nuit en janvier 2014. Toute la presse, TV & radio sur notre message du 5 novembre dernier.

>  France Culture, la Comédie-Française et la mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale se sont s’associés pour proposer une soirée exceptionnelle dimanche 10 novembre 2013, « 14-18, le grand récit ». Des Comédiens ont prêté leurs voix à une sélection de textes de Maurice Genevoix, Ernst Jünger, Guillaume Apollinaire, Jean Giono, Erich Maria Remarque, Louis-Ferdinand Céline, Jean Rouaud… A écouter sur www.franceculture.fr. Une table ronde sur les écritures contemporaines de la grande guerre a suivi.

>  Les éditions Maxtor rééditent en fac-similé le Guide-manuel pratique du motocyclisme, un des 220 manuels rédigés par Henry de Graffigny, scientifique polygraphe, secrétaire de rédaction de la revue Eurêka, revue de l'invention,  le fameux Courtial des Pereires de Mort à crédit. www.maxtor.com.

> Écrivains, De Paul Eluard à Marguerite Duras de Louis Monier (photographe) et Joseph Vebret (écrivain), sous la direction de Marc Dambre sort aux éditions Eyrolles. Un recueil de 97 portraits d'écrivains (dont Céline). 206 pages, 29,90 €. Disponible sur Amazon.fr.

> Louis-Ferdinand Céline et les toilettes publiques, un article de Gauthier Ambrus paru dans Le Temps le 30 novembre 2013 : www.letemps.ch.

> En Italie paraît aux éditions Raffaeli Ancora su Céline de Sanavio Piero. 160 pages, 18 €. www.raffaellieditore.com.

> Jean-Paul et Raphaël Enthoven publient un Dictionnaire amoureux de Marcel Proust. Une page est consacrée au "duel" Proust-Céline. Disponible sur Amazon.fr. L'auteur évoque ce passage du livre lors d'une interview filmée sur www.lamontagne.fr.

> L'évolution du style de Voyage au bout de la nuit à D'un château l'autre (Mémoire de maîtrise, 2009) de Mathieu Morin est à lire sur www.archipel.uqam.ca.

> Retrouvez tout le programme théâtral 2013 sur www.lepetitcelinien.com.

Le Bulletin célinien n°358 - décembre 2013

Vient de paraître : Le Bulletin célinien n°358. Au sommaire : 

- Marc Laudelout : Céline et Henri Mondor
- M. L. : Nadeau, Céline et Hindus dans « Combat »
- Éric Mazet : Céline’s Jazz Band
- M. L. : Le bel idéal de Jean Guenot
- M. L. : Gabriel Chevallier à redécouvrir
- Pierre de Bonneville : Match Cendrars – Céline
- Actualité célinienne

Le Bulletin célinien, Bureau Saint-Lambert, B. P. 77 BE 1200 Bruxelles.
Courriel : celinebc@skynet.be. Abonnement annuel (11 numéros) : 55 €.
Numéro-specimen : 6 €.