samedi 2 juillet 2011

Lorànt Deutsch dans les pas de Céline

Dans un film documentaire qui sera diffusé l'automne prochain sur la chaîne Histoire, le comédien proposera une visite inédite des lieux de la capitale ayant compté dans la vie et l'oeuvre de l'écrivain disparu il y a cinquante ans. Le Figaro Magazine a assisté au tournage.


12 commentaires:

  1. Pardonnez-moi cet aparté, mais, bon, on peut dire que la coiffure et les lunettes sont une affaire de goût, mais ne serait-il possible à ces acteurs et à ces présentateurs de se bien vêtir quand ils s'adressent à un public ? Respect de l'audience, du sujet, de sa propre personne... est-ce si difficile d'être un peu présentable et de ne pas paraître comme un crouton moisi ?

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  2. Désolé. Mais c'est quoi cette façon de parler? sans accent, débit saccadé, sans relief... J'aime encore mieux les reporters sportifs des années 50 commentant le Tour de France (c'est de saison d'ailleurs)...

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  3. A Philippe Régniez :

    Mais ils veulent tous apparaître comme...Céline à Meudon ! C'est ça le mimétisme !

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  4. C'est vrai que Céline était tellement bien habillé à Meudon...

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  5. A Jacques Razu

    Mettre la charrue avant les boeufs, un des maux de notre époque.

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  6. Mathilde Immelmann4 juillet 2011 à 19:29

    Monsieur Régniez semble avoir une vision étriquée du monde, pour ne pas dire rétrograde.
    Cet acteur a le mérite d'incarner une certaine fraîcheur. N'est-il pas un vecteur moderne, adapté, pour faire connaître l'oeuvre de Louis-Ferdinand Céline auprès d'un public jeune, composé de téléspectateurs qui lui ressemblent ?

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  7. Mme Immelmann

    Et quand les téléspectateurs marcheront à quatre pattes, ce qui est en bonne voie, faudra-t-il que les vecteurs eux aussi marchent à quatre pattes ?

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  8. Mathilde Immelmann4 juillet 2011 à 21:58

    Monsieur Régniez,

    Pour dire les choses en toute simplicité, je suis une assez vieille dame. J'ai vécu dans bien des endroits, et des époques, et des milieux. Ma longue vie est jalonnée de rencontres exceptionnelles, inutile de vous en dire davantage.
    J'ai conversé en allemand, en anglais et en français, avec ce petit accent que certains trouvaient tout à fait charmant. En noir et blanc au début, en couleur pour terminer.
    J'ai constaté, au fil de mes petites pérégrinations, que les époques étaient systématiquement traversées par une sorte d'expectative vitaliste, fondée sur une mystique régressive persistante.
    Vous dire que le discours que vous tenez a plus d'une fois résonné à mes oreilles ne devrait pas vous surprendre. En allemand, en anglais et en français.
    "Décadence", "valeurs morales", "trahison", "complot", "dégénérescence", autant de mots qui, dans la bouche de mes interlocuteurs, prenaient des allures incantatoires de fin du monde.
    Mais je suis là pour attester que le monde est toujours vivant. Et je crois bien pouvoir affirmer qu'il le sera encore après mon envol.
    Permettez-moi, Monsieur Régniez, de vous dire que vous regardez l'avenir dans un rétroviseur : vous décryptez le monde à travers un filtre constitué de fantasmagories. Ce qui à l'évidence vous rend malheureux.
    "Féerie pour une autre fois".

    Je profite de ce commentaire pour adresser mes félicitations à celui ou celle qui fait vivre ce site. C'est avec une gourmandise assumée que je prends plaisir à consulter les actualités céliniennes aussi souvent que possible.
    Merci à vous.

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  9. « Après mon envol »... Comme cela est joliment dit, Madame. Et comme vous avez raison de déplorer la vision rétrograde de certains. Cela dit, Lorant Deutsch se compose peu à peu un personnage, comme Luchini, et je me demande si l’authenticité de ses débuts ne s’effrite pas au fil de ses apparitions. Reste le talent, bien sûr, mais qui sent le procédé. On dira bientôt qu’il fait du « Deutsch » comme on dit de l’autre qu’il fait du « Luchini ». On peut le déplorer aussi.

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  10. Mathilde Immelmann6 juillet 2011 à 21:30

    Monsieur Thyssens,

    Votre remarque me comble d'aise. Un certain confort peut conduire à une forme de conformisme assez vulgaire, qui donne le sentiment aux spectateurs d'être, formule triviale, roulés dans la farine.

    Cher Monsieur, permettez-moi de vous donner rendez-vous la semaine prochaine, afin de discuter du téléfilm que Denys Granier-Deferre consacre à l'assassinat de Robert Denoël (Les livres qui tuent, vendredi 15, 22h10, France 2).
    En tête d'affiche, Lorànt Deutsch (très bien coiffé, et sans lunettes provocatrices), jeune journaliste belge enquêtant sur la mort de cet éditeur qui tient une place si importante dans votre vie.
    Le magazine Télérama propose par ailleurs un article assez intéressant, incluant des propos du scénariste, Jean-Claude Grumbert, susceptibles de faire bondir les amateurs de Céline.

    Bien cordialement.

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  11. Et Michel Simon ne faisait-il pas du Michel Simon, Arletty du Arletty, Pierre Brasseur du Brasseur, Jouvet du Jouvet ? Depardieu du Depardieu,.etc... Mieux vaut un Luchini faisant du Luchini qu'un Stevenin faisant n'importe quoi..

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  12. Et Céline !? Ne faisait-il pas du Céline ?

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