mercredi 1 décembre 2010

Echos céliniens...

>>> Un Paris peuplé de héros de romans : A l'occasion de la parution du Répertoire des domiciles parisiens de quelques personnages fictifs de la littérature et un autre Carnet d’adresses d'Olivier Blonde aux éditions La Pionnière, le site de la mairie de Paris lui consacre un article où Céline est cité. A lire sur www.paris.fr.

>>> De la perpétuité des guerres par Pierre Lalanne : "Tout au long de son œuvre, Maurice G. Dantec, nous explique qu’à l’instant où a pris fin la Seconde Guerre mondiale, la Troisième s’est aussitôt mise en marche et se terminera, à plus ou moins longue échéance, dans une catastrophe généralisée; la fin d’un monde et peut-être le début d’un autre, que nous souhaiterions autrement. En nous remémorant l’histoire depuis 1945, nous sommes bien obligés de constater qu’il y a quelque chose de troublant dans la marche du temps et la sérénité qu’affiche notre civilisation." La suite sur L'ombre de LF Céline.

>>> Céline e il dramma biologico della storia par Luca Leonello Rimbotti, article en italien consacré à Céline à lire sur http://euro-synergies.hautetfort.com.

>>> Céline rendu avec style : Très court compte rendu du spectacle Dieu qu'ils étaient lourds!, qui s'est joué au Lucernaire à Paris jusqu'en novembre dernier, paru sur le site du journal gratuit 20 minutes le 23 septembre 2010 : Pénombre et balbutiements. Le metteur en scène Ludovic Longevin invite à un voyage au bout de la pensée de Louis-Ferdinand Céline avec Dieu, qu'ils étaient lourds !… On retrouve dans ce condensé d'interviews radiophoniques la misanthropie de l'écrivain. Le comédien Marc-Henri Lamande n'est au début qu'une voix dans l'obscurité, un homme sans visage au débit heurté avant de porter avec force la prose de Céline. Epurée, la pièce repose sur ses confidences et sur son style, inimitable et fort bien transmis.

>>> Italie : Un article paru dans le magazine italien il Giorna consacré à la parution des Lettres à Marie Canavaggia est à lire sur http://lf-celine.blogspot.com.

>>> Eddy Mitchell : L'émission Empreintes diffusée sur France 5 a consacré son dernier numéro à Eddy Mitchell. Il y parle très brièvement de son admiration pour Céline (vers la 18è min). La vidéo ne sera disponible que jusqu'au vendredi 3 décembre 2010 sur France5.fr.

>>> « Proust, Céline, Cohen et moi » ou San-Antonio et l’histoire littéraire par Françoise Rullier-theuret. Un article à lire sur www.cairn.info. Résumé : Le narrateur San-Antonio multiplie les références à l’histoire littéraire, donnant une très surprenante image de la littérature faite de stéréotypes, de bons sentiments, et d’allusions insistantes au nouveau roman. Cet écart par rapport à la pratique du roman populaire est si constant qu’il peut être considéré comme une marque de fabrique. Dans les marges des aventures de son héros-narrateur, Frédéric Dard développe une représentation simplifiée de l’histoire littéraire, avec d’un côté les ennuyeux, les académiciens et tous les grands auteurs, de l’autre Céline, Rabelais et lui-même. Derrière les pitreries stylistiques, on soupçonne vite que l’auteur ne peut s’empêcher de se prendre au sérieux. En construisant ce face-à-face entre le bouffon et l’académisme tourné en dérision, le narrateur cherche à se donner une filiation artistique et à s’inscrire dans le mythe des artistes maudits, c’est-à-dire à quitter l’espace de la paralittérature pour entrer en littérature. S’il s’efforce quelquefois de rivaliser de manipulations narratives avec le nouveau roman, ce n’est pas seulement pour rire, mais aussi pour prouver sa compétence en se confrontant aux avant-gardes. Cependant, sa démarche subversive se révèle convenue et s’abrite derrière des modèles prestigieux : derrière ces radicalisations comiques, se profile la silhouette d’un écrivain souffrant du complexe de la paralittérature, regrettant de n’avoir pu construire une œuvre reconnue, et espérant, sous sa posture de poète maudit, après avoir fait scandale, entrer un jour, comme Céline, dans l’histoire littéraire.

>>> Céline à cœur ouvert : Compte rendu de Dieu qu'ils étaient lourds ! par Cécile Strouk paru sur TémoignageChrétien.fr le 7 octobre 2010.

5 commentaires:

  1. Bonsoir,
    Eddy Mitchell parlant de Céline ? Ben merde alors ! Merci pour ce tuyau de première.

    Quant à Frédéric Dard, c'est une analyse pertinente; mais je reste confiant, Céline est entré à la Pléiade, Boris Vian il y a peu, Frédéric va s'y retrouver aussi.

    Content d'avoir découvert ton blog, ami Blogueur. le mien est moins sérieux mais tous ces artistes de grand cru en font partie. Si tu veux y faire un tour ça me ferait plaisir.
    http://sanantonioestvivant.blogspot.com

    Cordialement.

    Michel

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  2. On ira s'y promener avec plaisir...
    Un article et une vidéo sur Dard peut peut-être vous intéresser :

    http://lepetitcelinien.blogspot.com/2009/05/louis-ferdinand-celine-frederic-dard.html

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  3. Bonjour,

    Merci pour l'article concernant Céline et Frédéric Dard. Je l'ai téléchargé et imprimé, pour le lire plus à l'aise.

    De fait, je viens vous demander votre accord pour une parution sur mon blog. Bien entendu vous serez largement cité comme il se doit, et, si vous n'y êtes pas opposé, je me propose d'inscrire votre blog dans ma liste des blogs et sites amis.

    En espérant que ces propositions (non malhonnêtes) vous agréent.

    Cordialement.

    MP

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  4. Aucun problème pour reprendre l'article, tant que vous citez votre source...

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  5. à propos du spectacle Longelin/Lamande (Dieu qu'ils étaient lourds), une chronique à ma manière :
    http://tillybayardrichard.typepad.com/le_blogue_de_tilly/2010/11/pêle-mêle-le-style-de-lécrivain-lémotion-du-lecteur.html

    cordialement

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