samedi 17 novembre 2012

Exposition « Le fonds Pierre DOMEC » du 15 novembre 2012 au 31 janvier 2013 à l'Institut de France

La Bibliothèque de l'Institut de France organise une exposition intitulé « Le fonds Pierre Domec. Collection d’auteurs français et de livres illustrés du 20e siècle », léguée à l'Académie française, du 15 novembre 2012 au 31 janvier 2013.

Pierre Domec, galeriste et bibliophile parisien décédé en 2011, a réuni sa vie durant un fonds consacré aux grands auteurs français du 20e siècle et comprenant notamment un ensemble d’éditions originales des œuvres de Jean Paulhan, Jean Giraudoux et Louis-Ferdinand Céline. 293 titres pour 351 volumes ont été retenus par la bibliothèque, ainsi qu'un ensemble de 194 estampes et dessins, comportant toute l'oeuvre gravée de Jean-Emile Laboureur, ainsi que des lettres autographes, des documents manuscrits et des photographies.

P. Domec ne mentionne jamais Céline dans sa correspondance de jeunesse. En 1947 pourtant, Céline qui cherchait un éditeur, était entré en négociation avec Constant Bourquin et aurait donc pu connaître P. Domec. Céline renonça à ce projet car il avait relevé dans le catalogue du Cheval Ailé des noms d'auteurs qui lui étaient défavorables. Le grand styliste et écrivain maudit entra dans le panthéon personnel de Pierre Domec plus tardivement que Giraudoux ou Paulhan. On peut imaginer que c’est sous l’influence de Jean Paulhan, qui après la Libération, osa publier à nouveau Louis-Ferdinand Céline, que Pierre Domec apprécia l’écrivain et décida de rassembler des éditions rares de ses oeuvres.


Bibliothèque de l’Institut
23, quai de Conti
75006 Paris
Tél. 01 44 41 44 10

Les personnes non accréditées comme lecteurs doivent prendre rendez-vous
au 01 44 41 44 10 ou par courriel : mireille.pastoureau@bif.univ-paris5.fr

1 commentaire:

  1. Pierre Domec était bibliophile, à n'en pas douter. Ce n'est pas tout le monde qui possède des ouvrages illustrés par Braque, Dubuffet ou Laboureur, reliés par des maîtres. Mais célinien ? Huit ouvrages de Céline tirés sur des papiers ordinaires ou de demi-luxe, ne constituent pas une collection. On peut croire que son nom a surtout servi de « produit d'appel ».

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