jeudi 1 septembre 2011

Céline, DSK et les vacances par Charles-Louis Roseau

Céline n'aimait ni la télévision, ni l'alcool, ni les vacances... Les vacanciers, eux, aiment Céline. En témoigne cette affichette accrochée à la hâte avant le départ sur la vitrine kraftée d'une librairie parisienne, avenue Paul Doumer, près du Trocadéro (cliquez dessus pour agrandir). Signalons au passage la curieuse, mais non moins appréciable initiative de son gérant qui a pris l'habitude de vendre ses livres au centimètre.

Certains verront dans cet avis de de fermeture annuelle la persistance de traces céliniennes dans l'espace public, d'autres relèveront les frasques d'une affaire sexo-politique qui, sur fond de gouvernance internationale, aurait sans doute inspiré le romancier, ancien rapporteur de la SDN, ou du moins réveillé sa verve destructrice (1).

J'y vois en ce qui me concerne une manière amusante de traiter d'un fait médiatique dont on a énormément parlé, mais véritablement rien dit.

Charles-Louis ROSEAU


1- Il se peut que ce soit le cas de Joseph Vébret qui a simultanément dirigé la publication du "Roman noir de Céline" (Spécial Céline numéro 1) et du "Roman noir de DSK" ( Le magazine des livres numéro 31)

1 commentaire:

  1. Quel est ce véritable à dire dont on n' a "véritablement rien dit" ? Soyez plus explicite, M. Roseau, vous me mettez véritablement l'eau à la bouche !

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