Mais, non, satané damné vieux con, ce n’est pas de grossièreté qu’il s’agit, mais de transposition du langage parlé en écrit !Vous dire merde, ce n’est rien… Vous botter le cul pas grand-chose… mais faire passer tout ceci en écrit, voilà l’astuce… l’impressionnisme !
Ah ! que vous êtes loin du problème. Allez, signez des listes noires ! des proscriptions, mouchardez ! fliquez ! bourriquez ! Vous n’êtes bon qu’à ça !
Louis-Ferdinand Céline, lettre à André Billy du 22 octobre 1947.
Céline réagit à un article d’André Billy, publié dans le Figaro littéraire le 11 octobre 1947, où le critique écrit : « Ce qui est simple mode, c’ est la crudité d’expression qui, d’ailleurs, ne nous est pas venue d’Amérique, mais d’un certain Louis-Ferdinand Céline, aujourd’hui bien oublié. » Le nom d’André Billy (1882-1971) n’apparaît pas parmi les signataires de la première liste noire du C.N.E. (Note Pléiade p.1840)
cette lettre est particulièrement bien choisie et le "d’un certain Louis-Ferdinand Céline, aujourd’hui bien oublié" d’André Billy savoureux.
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