dimanche 6 février 2011

Faire danser les alligators sur la flûte de pan les 16, 17 et 18 février 2011 à Toulouse

Faire danser les alligators sur la flûte de pan, spectacle écrit par Emile Brami d'après la correspondance de Louis-Ferdinand Céline, se jouera à Toulouse les 16, 17 et 18 février 2011. Le dossier de presse est téléchargeable ici.

Interprété par Denis Lavant
Scénographie et mise en scène par Ivan Morane
Création lumière et scénographie Nicolas Simonin
Création décor et costume Emilie Jouve

Réservations 05 34 31 67 16
Horaires mercredi et jeudi à 20h, vendredi à 21h
Durée 1h25

Théâtre Sorano
35 allées Jules Guesde
31000 Toulouse

www.theatresorano.com

11 commentaires:

  1. Excellent spectacle, m'a-t-on dit de toutes parts. Eric Mazet

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  2. A mon sens moins percutant que le spectacle intitulé Dieu qu'ils étaient lourds. La performance de l'acteur est néanmoins exceptionnelle d'intensité: elle fait honneur aux textes de Céline.
    Autrement plus efficace qu'un slogan sur un tee-shirt...

    E C-G

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  3. absolument remarquable, car parfaitement célinien, le tragique et le comique intimes ensemble: unité du travail entre brami-morane-lavant pour livrer " l'homme vrai ". c'était aux tripes! d'autant plus extraordinaire après une séance de colloque particulièrement nulle.

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  4. Un colloque qui n'a pas joué son rôle de locomotive. Demandez à ceux qui sont restés sur le quai... Sans parler des voyageurs de seconde classe qui, il est possible de le dire, ont peut-être souffert d'une qualité de service moindre. N'est-ce pas, professeur F ?

    E C-G

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  5. Curieux, ces jugements négatifs sur le colloque Pompidou, et, je crois, mais je peux me tromper, de la part de gens qui n'assistent jamais aux colloques céliniens ou pas depuis fort fort longtemps... Je n'en ai eu que des échos favorables, venant pourtant d'horizons, de formation, de goûts très différents. "Voyageurs de seconde classe" ? le colloque n'était-il pas gratuit, ouvert à tous ? Mes modestes informateurs auraient-ils eu droit aux "premières classes" ? Que cache la métaphore, si c'en est une ? Eclairez ma lanterne, E C-G., que je ne m'y perde pas trop dans le noir. EM

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  6. Il est vrai que j'attendais davantage de ce colloque. Les raisons, multiples, n'engagent que ma petite personne, et sont à relativiser. Le fil rouge de cet événement était : Céline, réprouvé et classique. Cette articulation me semblait vraiment pertinente à mettre en lumière, pour une compréhension plus affinée du phénomène. Il s'agissait, à mon sens, de sensibiliser un public hétéroclite, par le biais d'une synthèse cohérente et rigoureuse des multiples facettes de l'écrivain, en insistant sur l'ambivalence pouvant le caractériser. Je suis resté avec mes attentes.
    Lorsque je parle naïvement de locomotive, j'évoque une dynamique sur rails, un élément moteur et gargarisant, avec du monde derrière, embarqué dans un élan commun, bien que multiple et disparate. J'entends préciser que ce rôle est fondamental et qu'il dépend, en très grande partie, de la prestation des machinistes. Loin de moi la prétention de juger de la qualité du travail effectué par les intervenants, tous très érudits et compétents dans leur domaine de prédilection. Je m'interroge seulement sur la volonté de certains à rendre l'exposé compréhensible, abordable, vivant et captivant. D'autant que les moins pédagogues ont pu bénéficier d'un temps de parole conséquent alors que d'autres, pour le coup beaucoup plus passionnants, ont fait les frais d'un chronomètre (chronomaître ?) inflexible. Je pense notamment à Emile Brami , forcé de faire l'économie d'un certain nombre de chapitres de son exposé sur Céline au cinéma, au grand dam d'un auditoire attentif.
    Les voyageurs de seconde classe sont, à mes yeux, ceux que l'on tolère tout juste, à qui l'on demande autoritairement de se taire ou, peut-être plus inquiétant encore, ceux que l'on prive de parole dès qu'ils abordent un sujet extrêmement sensible. J'en veux pour preuve l'intervention du Professeur F., veille taupe irréductible, lapidé sur la place publique par des censeurs implacables. Je trouve la pratique assez déraisonnable et, pour tout dire, indigne. Sans parti pris aucun de ma part.
    Pour en terminer avec ces quelques impressions, gratuites et inconséquentes, je vous donne raison sur la faible fréquence de mes participations au colloques consacrés à Céline. Point de sentiment de culpabilité cependant à donner un avis, bien au contraire. Je fréquente Céline depuis maintenant pas mal d'années. Comme tout le monde, j'ai ma vision fantasmée de l'écrivain et de l'homme. Je crois néanmoins qu'il serait indélicat de me reprocher de ne pas fréquenter plus assidûment les Céliniens.

    Cordialement,

    E C-G

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  7. Bien lu. Très clair. Merci. EM

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  8. retour sur le colloque: je mettais en cause sa conception.. 10 minutes top chrono: céline et les femmes, 10 minutes l'oeuvre épistolière, 30 minutes (3 intervenants mais 1 seul historien)céline et l'histoire!! 10 minutes céline et le cinéma, etc.. ce n'était pas seulement la salle qui était condamnée au silence, mais les intervenants eux mm! quant au vendredi après midi, on a déplacé des spécialistes? intercontinentaux pour commenter assez longuement les fromages -excel sur les éditions de Céline et survoler en 3 minutes( là aussi top chrono) la problématique du travail de traduction dans chaque langue concernée.
    par ailleurs, je ne savais pas qu'il fallait un bon d'ancienneté pour faire part d' un avis sur ce colloque. ( rassurez vous, je suis vieille, et vieille célinophile). d'ailleurs, à l'origine, je ne voulais passer qu'un message: allez voir le spectacle Brami-Morane-Lavant!!là, on LE retrouvait!

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  9. Il n'était pas question d'un "bon d'ancienneté", mais d'un "bon de comparaison", si, pour juger, comparer est utile. Comme de "vieux céliniens", habitués des colloques, m'ont dit que ce dernier était beaucoup plus réussi que d' autres, je m'étonnais que quelqu'un qui, ne pouvait comparer, critique autant ce dernier. Sa réponse m'a éclairé, il a ses raisons que je n'ai pas à discuter, vous apportez vos critiques que je n'ai pas non plus à discuter. Trop d'intervenants et pas assez de temps chacun. Trop de temps accordé aux uns, pas assez à d autres. Le temps n'est pas facile à gérer pendant les colloques. Peut-être en demandiez vous beaucoup, en espériez vous trop... Qu'eût été votre déception sans le spectacle Lavant ! Donner la parole à Céline après ses commentateurs était un risque assumé par les organisateurs. Un peu normal que l'oeuvre l'emporte sur les commentaires. EM

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  10. Colloque :

    1/ Conversation entre plusieurs personnes qui débattent.
    2/ Conférence, débat organisé entre spécialistes d'une discipline donnée.
    Du latin loqui, "parler".

    Séminaire :

    1/ Etablissement religieux où sont formés les jeunes gens qui se destinent à l'état ecclésiastique.
    2/ Groupe d'étude animé et dirigé par un professeur, au sein duquel chaque étudiant mène un travail de recherche.
    3/ Groupe de spécialistes réunis pour étudier certaines questions touchant leur spécialité.

    E C-G

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  11. Heureusement que le spectacle était gratuit ! Qu'on pouvait choisir ses conférences. Y en a même qui ne sont venus que pour Luchini. D'autres qui ne sont venus que pour se faire connaître. Plaire à tous ? intéresser tout le monde ? Y en a qui se passionnent pour les aposiopèses céliniennes, d'autres à la relation de Bébert et de Thomine... C'est l'auberge espagnole, un colloque. On peut s'y emmerder ou s'y endormir si on ne trouve pas ce qu'on croyait trouver. On peut y apprendre des choses si on est curieux de tout. Mais Littré ne se trompe jamais...

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