mercredi 24 novembre 2010

Olivier Bardolle - La littérature à vif

Proust - Céline... What else ? La littérature à vif, essai d'Olivier Bardolle, que nous vous conseillons.

Présentation de l'éditeur

Dans cet essai aussi vigoureux que concis, Olivier Bardolle expose, textes à l’appui, une thèse iconoclaste : À la recherche du temps perdu et Voyage au bout de la nuit constituent les chants du cygne de la grande littérature française à vocation universelle. Ces deux textes nous parlent de la fin d’un monde, à des moments différents, dans une langue hypnotique pour Proust et dans une langue hallucinée pour Céline. Qu’y a-t-il après Proust et Céline ? Que peut-on lire sérieusement après eux ? Ou plutôt, comme pourrait le suggérer Céline : “qu’est-ce qui est encore lisible ?” Un nom s’impose, car non seulement cet auteur est lisible, mais il est le seul lisible après Proust et Céline : il s’agit de Michel Houellebecq. Lui seul aujourd’hui prend son lecteur et ne le lâche plus, sans rien lui épargner de la débâcle des temps. Lui seul reflète l’époque avec la même justesse que Proust et Céline relatèrent la leur en leur temps, jusqu’à l’incarner. Une illustration plutôt qu’une défense de l’auteur des Particules élémentaires ici élevé à la dignité de « grand consécrateur de l’ère du vide ».

Olivier Bardolle, La Littérature à vif (le cas Houellebecq), L'Esprit des Péninsules, 2004.
Commande possible sur Amazon.fr.

7 commentaires:

  1. interessant paralléle...Cependant, Houellebecq n'apprécie pas Céline...

    RépondreSupprimer
  2. ...et pas sûr que Céline aurait apprécié Houellebecq.

    RépondreSupprimer
  3. ... mais qui avait grâce aux yeux de Céline ?

    RépondreSupprimer
  4. Oui, Houellebecq n'apprécie pas Céline. Dans un court texte il exprime le désir d'intégrer la poésie aux roman, il ajoute même que cela est très difficile. C'est pour lui un échec. Céline, lui, y est parvenu et Houellebecq ne l'a pas vu. Céline est un poète plus qu'un romancier car il transpose tout. Comment peut il ne pas apprécier? Pour moi c'est une énorme faiblesse qui me laisse songeur.

    RépondreSupprimer
  5. Il aurait bien voulu être un nouveau Céline: « ne chie pas juste qui veut »

    RépondreSupprimer
  6. Houellebecq ne mérite même pas qu'on en parle. Toute comparaison avec Céline relève d'un goût de l'absurde que je ne partage pas.

    RépondreSupprimer
  7. Qui avait grâce aux yeux de Céline ? Mais tous les lyriques, de Villon à Chateaubriand, tous les musiciens de la langue de Louise Labbé à Paul Morand, tous les malicieux, de La Fontaine à Marcel Aymé... Même Malraux, celui des Conquérants.Tous les grands penseurs, de Molière à Elie Faure. Il l'a dit et écrit. Un faible pour Dabit, pour Barbuse, du Feu... Et les dessins animés de Walt Disney, les premiers... Houellebeck est-il lyrique, dansant, musicien, créateur, poète, coquin ? On l'aurait dit. Son écriture ne va pas dans cette direction. Olivier Bardolle trace des parallèles convenus, étroits, faciles, mondains, intellectuels, idiots.

    RépondreSupprimer