jeudi 31 mai 2012

Louis-Ferdinand Céline - Revue de presse - mai / juin 2012

Ce mois de mai, c'est le recueil de témoignages Madame Céline, Route des Gardes qui a rassemblé la quasi totalité de la presse consacrée à Céline : Yann Moix lui fait l'honneur de sa chronique du Figaro littéraire le 24 mai 2012, Le Nouvel Observateur doit évoquer cette parution dans son numéro d'aujourd'hui jeudi 31 mai; Une dépêche AFP reprise par les sites L'Orient Le Jour et Paris-Normandie, l'article de Jérôme Dupuis (L'Express, 11 mai 2012) et celui de Juliette Demay (JDD, 29 avril 2012) complètent la liste.

> Le Figaro Littéraire, 24 mai 2012 (pdf)
> Le Nouvel Observateur, 31 mai 2012 (pdf)
> La Provence, 3 juin 2012 (pdf)
> Libération, 28 juin 2012 (pdf)
France-Info, enfin, consacre sa chronique "Le livre du jour" à cette sortie en s'entretenant avec David Alliot :


Se distinguent le mensuel artpress, qui publie dans son numéro 389 un excellent article de Thomas Ravier sur les Lettres à Milton Hindus (Gallimard, 2012) et  La Voix du Nord qui évoque la dernière de la pièce « Dieu qu'ils étaient lourds !... » de Marc-Henri Lamande et Ludovic Longelin, très belle interprétation de Céline, encensée par la critique et jouée depuis environ cinq ans un peu partout en France :  

Voyage au bout d'une pièce à la découverte de L-F Céline
 « Je me retrouve à présent à faire une interview dans un décor de chaise électrique, ça ne va pas me troubler du tout et je vais dire tout ce que je pense ». C'est par cette phrase prononcée par Louis-Ferdinand Céline que débute l'entretien avec le journaliste qui lui pose des questions sur sa vie, son oeuvre, son enfance et sa famille. Construite et adaptée à partir des interviews données par L-F Céline dans les années 50 à quatre grands journalistes de l'époque, cette pièce magnifiquement interprétée par Marc-Henri Lamande et Ludovic Longelin permet d'aller jusqu'au bout de la complexité de ce génie de la littérature. Encensée par la critique depuis 2007, date de la création de cette pièce, la dernière représentation donnée au théâtre « les Pipots » vendredi dernier vient couronner une tournée qui a duré cinq années. Concernant le choix des Pipots pour cette dernière, le metteur en scène et comédien Ludovic Longelin, explique : « Je travaille sur la confession, sur l'intimité qui convient parfaitement à la salle, on a un rapport avec le public qui est très intime, il faut donc que le public soit tout près ». 
Une ultime représentation 
Dans un décor simple et sobre à la fois, Marc-Henri Lamande est magnifique dans le rôle de L-F Céline. Celui qui a révolutionné la littérature est incarné sur scène à la perfection. Le souffle et le style de Céline sont bien présents, on entend les points de suspension, d'exclamation et même les silences. « La parole de Céline comme on peut la lire dans ses livres », tel était le pari de Ludovic Longelin qu'il a réussi à relever avec beaucoup de finesse et de talent. Lors de cette ultime représentation, les spectateurs présents, amateurs ou pas de Céline, ont eu le plaisir pendant plus d'une heure de rentrer dans l'intimité de l'auteur, d'écouter avec attention ses confessions et de flirter avec un humour qui saupoudre des propos parfois lourds et incisifs. •
La Voix du Nord, 29 mai 2012.

N'oublions pas, pour clore cette revue de presse, les deux seules revues entièrement consacrées à l'auteur de Voyage au bout de la nuit : le Bulletin célinien a consacré son numéro de mai à Claude Duneton, qui vient de nous quitter; et le trimestriel Spécial Céline qui a sorti son cinquième numéro ce 2 mai.

M.G.
Le Petit Célinien, 31 mai 2012.

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