samedi 17 novembre 2012

Aux éditions du Petit Célinien : Céline ? C'est Ça !... de Serge KANONY

Et si on lisait Céline autrement ? Et si Céline renouait avec les grands mythes fondateurs de notre culture ? Et si la clé de cette œuvre, géniale et scandaleuse, se laissait entrevoir dans le monosyllabe par lequel s'ouvre son premier roman Voyage au bout de la nuit : « Ça a débuté comme ça. » ?

Le « Ça » célinien, c'est d'abord le Chaos originel, la Nuit primordiale des antiques cosmogonies, d'où surgissent tant l'œuvre que l'auteur ; c'est aussi deux guerres mondiales pleines de bruit et de fureur, où se déchaîne la folie meurtrière des hommes ; c'est encore une langue de rupture, chaotique, charriant le meilleur, mais aussi le pire : celui des éructations antisémites ; c'est enfin le « Ça » intérieur, la part maudite dont chacun est porteur.

Serge Kanony ouvre une porte que d'autres n'avaient fait qu'entrouvrir, derrière laquelle on entendait de drôles de cris. Serge Kanony ouvre la boîte de Pandore d'où s'échappent des ombres redoutables.

Agrégé de lettres classiques, Serge Kanony est aussi l'auteur d'un essai : D'un Céline et d'autres (L'harmattan, 2010).

Serge KANONY, Céline ? C'est Ça !..., Le Petit Célinien Éditions, 2012.
 Préface d'Éric Mazet.

216 pages, format 14x21. Tirage limité sur papier bouffant. ISBN 978-2-7466-5216-3.
Illustration de couverture : Loïc Zimmermann.



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Dans la presse :

5 commentaires:

  1. Un livre de plus sur Céline ! diront certains... Il y en eut beaucoup l'an dernier, l'année du centenaire... Trop même... Des amis me demandent si ça vaut le coup d'acheter ce livre. Je réponds : "oui" ! Quand je l'ai lu, j'ai été enthousiasmé. Il traitait de domaines qui m'intéressaient depuis longtemps. Céline et les grands mythes fondateurs de notre civilisation, la mythologie grecque. Et puis c'était agréable à lire, amusant même. J'ai été très honoré, enthousiasmé, quand l'auteur m'a demandé d'écrire une préface. Ce que j'ai fait. Non par complaisance ou par intérêt, mais par plaisir et fierté. En espérant avoir répondu aux questions posées. Et puis, ce portrait d'un Céline halluciné en couverture, qu'on n'aime ou pas, ne laisse pas indifférent, interroge à son tour.

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  2. Si cela peut en rassurer certains, Henri Godard, dans son interview, rejoint exactement les idées de Serge Kanony, ainsi que le philosophe qui parle après.

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  3. Excessivement intéressant. Avec des idées aussi sérieuses et difficiles, introverties, se plonger dans le "çà" de L.F.Céline avec des mots aussi simples c'est une prouesse réussie.

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  4. Substitutes'bench10 novembre 2012 à 13:58

    Truffé de fulgurances, l'essai de Serge Kanony détonne dans un milieu où la recherche du sensationnel conduit trop souvent à une vision simpliste et caricaturale de l'oeuvre de Louis-Ferdinand Céline. La réflexion de l'auteur, profonde et subtile, est affranchie des contingences habituelles. En somme, liberté de ton et de pensée. Original ! Ebouriffant !

    Un lecteur enthousiasmé.

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  5. Face à une critique célinienne qui commence à s'embourgeoiser alors qu'il devient "acceptable" de lire Céline, l'auteur nous présente une relecture qui s'apparente à une sorte de littérature comparée très libre avec les monuments de la littérature grecque antique, mais qui fait la part belle à Céline et évite l'écueil de le tirer vers une nouvelle perspective de lecture qui trahirait sa singularité. Ce qui émerge donc, c'est une lecture personnelle et exigeante de Céline, qui s'attache à pénétrer plus avant dans les ténèbres. Ma meilleure lecture célinienne de l'année.

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