mardi 18 octobre 2011

LE PROCÈS CÉLINE (documentaire, 2011)

Le Procès Céline, film réalisé par Antoine de Meaux diffusé sur Arte le lundi 17 octobre 2011 : 




Les interviews complètes de Stéphane ZAGDANSKI et Marc-Edouard NABE réalisées à l'occasion de ce documentaire :





10 commentaires:

  1. Pardon mais Delon lisant Celine est franchement bon!
    sinon c'est beaucoup trop intello comme d'hab. Celui qui pousse le boulet intello le plus loin est Zagdanski; il s'en sort bien mais cela reste du caca cérébrale.
    D'ailleurs lorsque le danseur Perraut s'anime et parle nous sommes tout de suite transporté, comme quoi ils devraient faire venir plus de gens populaire type cycliste.

    Assouline n'a rien compris, le voyage est LE probleme parce qu'il est au dela de tout (surtout il dévoile des vérités mais shuuuuut, Assouline dort), ce roman rend jaloux, c'est pourtant simple: LA JALOUSIE M. Assouline.

    Pour finir, Karlsfeld finit le reportage, ollé, d'ailleurs avez vous remarquez qu'une phrase intéressant (donc rare) est toujours suivit d'un truc sans fond?
    ANTISEMITE sur 35mn! On s'y fait... l'habitude.

    Merci à Delon, le seul à la hauteur, avec perraut, c'est mon avis.

    RépondreSupprimer
  2. c'est pas plutôt Didier Sandre qui lit les textes et MC Barrault en voix off ?

    RépondreSupprimer
  3. Oui effectivement, je me suis ramassé. J'ai pas verifié, comme un gros malin j'étais sûr de moi. J'ai été plus original (je me laisse une porte de sortie) puisque Sandre est du milieu de tous les intervenants. Merci a Sandre et à Perraut les seuls à la hauteur.

    RépondreSupprimer
  4. Les textes de Céline sont difficiles aux lecteurs, comme aux correcteurs, protes et metteurs en pages. Il existe cependant une catégorie de lecteurs-acteurs qu’on n’évoque pas assez : celle des dactylographes. Ces « tâcherons » restent le plus souvent anonymes. Pour des textes aussi révolutionnaires que ceux de Céline, on pourrait croire qu’ils se sont fait connaître, ou qu’on les a débusqués. Il n’en est rien. On a mis vingt ans pour mettre un nom sur une dame qui, en 1932, a corrigé les épreuves du Voyage : Jeanne Carayon, une voisine de palier, qui n’est pas celle qui a déposé le manuscrit du livre rue Amélie, laquelle serait une demoiselle Denise Cools, qui habitait le même immeuble... A partir de 1936 c’est Marie Canavaggia qui devient la secrétaire de Céline. Mais son rôle est de corriger des épreuves qu’on lui remet.
    Entre Céline et sa secrétaire, il existe donc une personne qui tape ses manuscrits : une dactylographe.
    En 1931 cette « tâcheronne » s’appelait Aymée Paymal, et elle était secrétaire au dispensaire de Clichy. Il ne s’est pas trouvé un biographe pour retrouver celle qui avait tapé le Voyage.
    Plus étrange encore est le cas de Suzanne Chenevier, que Céline mentionne à plusieurs reprises dans ses lettres du Danemark : elle a tapé tous ses textes à partir de Mort à crédit. Sa notice biographique dans la Pléiade ? Elle est sommaire, autant dire inexistante.
    J’ai mis huit ans à retrouver le fils d’un emballeur de la rue Amélie (qui ne m’a rien appris, c’est vrai), mais il ne s’est trouvé aucun biographe qui ait tenté de retrouver Suzanne Chenevier, la vraie « Vitruve » des textes de Céline ? Comme c’est étrange...

    RépondreSupprimer
  5. Mais si, mon cher Henri, quelques biographes ont mené des recherches sur Carayon , Paymal, Cools, et Chenevier ! Depuis dix ans, vingt ans au moins ! Duraille ! On ne t'a pas attendu ! C'est vrai, on n'a pas trouvé grand chose, hélas, mais un peu plus que tu n'en dis et qu'on en dit. Un peu de patience, tu en sauras sans doute davantage dans quelques temps. Rien d'étrange ! Il faut plaindre les biographes de Céline " disait de Roux... : que de recherches, de temps passé, de fausses pistes, d'aiguilles dans bottes de foin, pour souvent peu de résultats... à moins de romancer... ou d'inventer...

    RépondreSupprimer
  6. Bonjour, l'un d'entre vous pourrait-il me renseigner sur les espèces de sculptures d'estropiés et de grands blessés qui apparaissent au début du documentaire ? L'une de ces sculptures a un trou dans le visage, l'autre un bandeau sur l'oeil... Qui en est l'auteur ?

    RépondreSupprimer
  7. Sacré Eric ! J'étais sûr de te débusquer... Alors comme ça, on a fait des recherches en loucedé et on n'en fait pas profiter ses petits camarades ?

    RépondreSupprimer
  8. Cher Henri, tu me connais ! Primo, je n'aime pas livrer de l'inachevé. Secondo : je ne suis pas unique chercheur sur ce sujet. Il y en a d'autres et de bien meilleurs que moi. Mais tu savais très bien que Chenevier m'intriguait depuis 1980, mais que je ne trouvais rien sur elle. J'ai mis 30 ans pour découvrir le visage de Drena Beach ! Alors..

    RépondreSupprimer
  9. Alors ? Eh bien, moi, ton vieux clampin belge, j’aimerais que l’on te décernât le « Céline d’or » du meilleur chercheur ! L’affaire ne date pas d’hier puisque ta thèse remonte à 1972, et que tout le monde s’en est servi. Depuis quarante ans, tu « alimentes » bénévolement les travaux des autres. On trouve ton nom partout, mais jamais là où il devrait être : tout en haut de l’affiche. Puisqu’il s’est trouvé un site célinien pour honorer l’écrivain, qu’il se donne la peine de désigner son meilleur découvreur !

    RépondreSupprimer
  10. Est-ce que Didier Sandre à enregistré des lectures de Céline ? C'est tellement supérieur à FL! Je demande cela parce que la lecture de Céline à partir de Mort à Crédit est difficile pour moi et Céline se prête vraiment à la lecture de Didier Sandre...

    RépondreSupprimer